Une force expérimentale pour des essais analytiques. Des essais sur la production de viande issue du troupeau laitier
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La ferme des Bouviers est localisée à Mauron dans le Morbihan, en proximité de la forêt de Brocéliande. Elle se situe surtout au cœur d’un bassin laitier important et de la première région de production de veaux de boucherie et d’abattage de viandes bovines en France. La pluviométrie est de l’ordre de 800 mm par an. Les conditions pédoclimatiques sont médianes de celles observées dans l’Ouest de la France et donc plutôt favorables aux productions fourragères (maïs fourrage, prairies…).
L’atelier de production est consacré à la valorisation de la viande issue du troupeau laitier (bœufs, jeunes bovins, génisses, vaches), dans des schémas de production basés sur les fourrages et la prairie. De façon globale, Il s’agit de rechercher davantage de valeur pour les éleveurs et les filières, en lien avec les demandes des marchés.
Ces travaux ambitionnent d’apporter des réponses précises aux éleveurs et doivent être, bien sûr, en phase avec les attentes de la filière mais aussi de la société : réduction d’intrants et autonomie protéique, adaptation au réchauffe ment climatique, réduction des consommations d’énergie, qualités intrinsèques et extrinsèques de la viande. La ferme est gérée par une association de gestion (CIRBEEF : Centre d’Innovation et de Recherche de la ferme des Bouviers). Elle regroupe de nombreux partenaires : Idele, FNPL, La Coopération Agricole Laitière, FNIL, CILOUEST, Interbev Bretagne, CRAB, URGO, FCEL, F@rm XP, FRSEAO, Evolution…
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La ferme est reprise par l’Institut de l’Elevage autour d’un programme sur la valorisation de la viande issue du troupeau laitier, dans le prolongement des travaux réalisés à la demande d’Interbev Bretagne.
Trois thématiques sont actuellement travaillées sur la station :
Dans l’objectif de produire des carcasses légères (300 kg) et bien finies pour le marché de la rhd, 7 types génétiques croisés lait x viande sont positionnés sur des conduites maximisant l’utilisation d’herbe pâturée et conservée. Les animaux, achetés à quinze jours, sont conduits en jeunes bœufs ou génisses et sont abattus jeunes (16/17 mois).
Pour trouver les meilleures valorisations possibles pour les veaux à faible valeur bouchère, trois conduites sont testées : veau de boucherie, veau de grain et jeunes bœuf. Trois types génétiques (Jersiais purs, Jersiais croisés Lait et Viande) sont produits sur des conduites autonomes. Les carcasses et leur acceptabilité pour la filière sont caractérisées.
Pour objectiver l’intérêt économique pour un éleveur d’engraisser ses vaches de réforme, une série d’essais est lancé à Mauron. Plusieurs types génétiques (Prim’Holstein, Montbéliardes, Normandes…) sont engraissés sur différents régimes alimentaires, plus ou moins autonomes, à l’auge et/ou au pâturage. Les performances zootechniques, les qualités des carcasses et viandes produites ainsi que les résultats économiques sont analysés.
La ferme dispose d’un potentiel expérimental important pour des essais analytiques et est un outil très réactif.
Une ferme qui travaille sur la production de viande issue du troupeau laitier.
Une communication permanente :
